La petite histoire, c'est celle d'une
exposition organisée par Efesto-salon des artistes, dont les revenus
seront versés à l'Association pour la protection des psychotiques et
autistes infantiles (Appai). La grande histoire, c'est celle de «L'art
au service de la société civile», concept que ces deux partenaires pour
la bonne cause, en collaboration avec le restaurant Mamie Lily (La Goulette), ont adopté. Le vernissage a eu lieu vendredi dernier dans l'espace d'Efesto, à La Marsa.
C'est une première, et pour le salon, et pour l'association. L'idée, comme la plupart des bonnes idées, est née d'une rencontre. Et le restaurant Mamie Lily dans tout ça ? Eh bien, c'est là que tout a commencé, un soir de 8 juillet 2010. Le restaurant, dirigé par Gilles Jacob Lellouche, organise chaque année «Art'ouze», un dîner au rythme de la musique, au bout duquel les invités peuvent s'adonner à une improvisation de peinture, en solo ou collective.
Les œuvres issues de ce dîner sont donc, depuis vendredi et jusqu'au 30 septembre, exposées à Efesto-salon des artistes. 21 toiles très colorées, sur différents thèmes comme la transe, l'amour et la censure, pour lesquelles les artistes ont donné libre cours à leur imagination et à leur pinceau. Elles sont offertes bénévolement par leurs auteurs, vendues à des prix symboliques et signées par des noms comme Amel Ben Attia, Mood, Ichraf Boussabah, et Souad Chehibi que nous avons rencontrée sur place. «Je ne pouvais rater une telle occasion pour mettre mon art au service des enfants autistes. J'aime les enfants, j'aime l'humanitaire et j'aime l'art!», nous dit-elle spontanément.
Il faut dire que la cause des enfants autistes est une cause à soutenir, par tous les moyens et pourquoi pas par l'art. L'Appai y tient, depuis 1987, année de sa création. Elle s'occupe d'une soixantaine d'enfants, dans trois centres, à la Marsa, à Sidi Daoud et à la Manouba. A ces enfants, elle offre une assistance et un encadrement, par le moyen d'ateliers et de techniques scientifiques, qui leur permettent de sortir de leur enfermement, d'être plus autonomes et même d'apprendre un métier.
Les parents font, eux aussi, partie de l'activité de l'association. C'est ce que nous affirme M. Slaheddine Mzabi, le président de l'Appai : «Contrairement à d'autres associations créées par des médecins, nous sommes des parents d'enfants autistes. Nous sommes donc directement concernés, notre activité est à but non lucratif et nous essayons d'appliquer les thérapies les plus adaptées aux enfants, loin des expérimentations scientifiques». Et d'ajouter : «Nous avons toujours besoin de soutien financier. Une telle action est donc la bienvenue».
Sans Efesto, rien de cela n'aurait pu se faire. Ce salon des artistes sis à la Marsa a été inauguré en novembre 2009 par la peintre Michela Margherita Sarti et son associé Alfonso Campisi, tous deux installés en Tunisie. «Dès le début, il était pour nous question de trouver un concept qui sortait du lot. La galerie a donc été conçue pour être un salon littéraire, artistique et amical, où les gens et les artistes puissent se rencontrer, parler, apprécier des œuvres d'art et lire», nous affirment-ils.
L'activité du salon en témoigne en effet. Outre les expositions personnelles et collectives, Efesto lance régulièrement des appels à candidature pour un cycle à thème, comme «Les maisons closes», «La Femme de(s)-voile(s)» et «La folie comme maladie d'amour». Des thèmes qui ne manquent pas de toucher des sujets sensibles. «En faisant participer des artistes et des auteurs de toutes les disciplines et en organisant des conférences scientifiques, nous essayons de démontrer que de tels sujets, qui peuvent sembler tabous, sont en fait abordables, et de différentes manières», nous disent les deux associés.
En ce moment, et jusqu'au 21 septembre, un appel à candidature est ouvert sur le thème «Androgynie et hermaphrodisme», pour des œuvres de peintures, sculptures, photos, poèmes... En novembre prochain, le salon fêtera sa première année avec une exposition personnelle de Michela Margherita Sarti, sur «Les fables érotiques». En attendant, Efesto entame sa rentrée du bon pied et pour la bonne cause, celle, rappelons-le, des enfants autistes.
C'est une première, et pour le salon, et pour l'association. L'idée, comme la plupart des bonnes idées, est née d'une rencontre. Et le restaurant Mamie Lily dans tout ça ? Eh bien, c'est là que tout a commencé, un soir de 8 juillet 2010. Le restaurant, dirigé par Gilles Jacob Lellouche, organise chaque année «Art'ouze», un dîner au rythme de la musique, au bout duquel les invités peuvent s'adonner à une improvisation de peinture, en solo ou collective.
Les œuvres issues de ce dîner sont donc, depuis vendredi et jusqu'au 30 septembre, exposées à Efesto-salon des artistes. 21 toiles très colorées, sur différents thèmes comme la transe, l'amour et la censure, pour lesquelles les artistes ont donné libre cours à leur imagination et à leur pinceau. Elles sont offertes bénévolement par leurs auteurs, vendues à des prix symboliques et signées par des noms comme Amel Ben Attia, Mood, Ichraf Boussabah, et Souad Chehibi que nous avons rencontrée sur place. «Je ne pouvais rater une telle occasion pour mettre mon art au service des enfants autistes. J'aime les enfants, j'aime l'humanitaire et j'aime l'art!», nous dit-elle spontanément.
Il faut dire que la cause des enfants autistes est une cause à soutenir, par tous les moyens et pourquoi pas par l'art. L'Appai y tient, depuis 1987, année de sa création. Elle s'occupe d'une soixantaine d'enfants, dans trois centres, à la Marsa, à Sidi Daoud et à la Manouba. A ces enfants, elle offre une assistance et un encadrement, par le moyen d'ateliers et de techniques scientifiques, qui leur permettent de sortir de leur enfermement, d'être plus autonomes et même d'apprendre un métier.
Les parents font, eux aussi, partie de l'activité de l'association. C'est ce que nous affirme M. Slaheddine Mzabi, le président de l'Appai : «Contrairement à d'autres associations créées par des médecins, nous sommes des parents d'enfants autistes. Nous sommes donc directement concernés, notre activité est à but non lucratif et nous essayons d'appliquer les thérapies les plus adaptées aux enfants, loin des expérimentations scientifiques». Et d'ajouter : «Nous avons toujours besoin de soutien financier. Une telle action est donc la bienvenue».
Sans Efesto, rien de cela n'aurait pu se faire. Ce salon des artistes sis à la Marsa a été inauguré en novembre 2009 par la peintre Michela Margherita Sarti et son associé Alfonso Campisi, tous deux installés en Tunisie. «Dès le début, il était pour nous question de trouver un concept qui sortait du lot. La galerie a donc été conçue pour être un salon littéraire, artistique et amical, où les gens et les artistes puissent se rencontrer, parler, apprécier des œuvres d'art et lire», nous affirment-ils.
L'activité du salon en témoigne en effet. Outre les expositions personnelles et collectives, Efesto lance régulièrement des appels à candidature pour un cycle à thème, comme «Les maisons closes», «La Femme de(s)-voile(s)» et «La folie comme maladie d'amour». Des thèmes qui ne manquent pas de toucher des sujets sensibles. «En faisant participer des artistes et des auteurs de toutes les disciplines et en organisant des conférences scientifiques, nous essayons de démontrer que de tels sujets, qui peuvent sembler tabous, sont en fait abordables, et de différentes manières», nous disent les deux associés.
En ce moment, et jusqu'au 21 septembre, un appel à candidature est ouvert sur le thème «Androgynie et hermaphrodisme», pour des œuvres de peintures, sculptures, photos, poèmes... En novembre prochain, le salon fêtera sa première année avec une exposition personnelle de Michela Margherita Sarti, sur «Les fables érotiques». En attendant, Efesto entame sa rentrée du bon pied et pour la bonne cause, celle, rappelons-le, des enfants autistes.
0 commentaires:
Enregistrer un commentaire